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Les marchés financiers restent marqués par une forte volatilité, alimentée par les incertitudes entourant les nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis sur les produits importés, ainsi que par des signes de ralentissement de l’économie américaine. Les dernières données de consommation suscitent des inquiétudes : l’indice de confiance des consommateurs a reculé de 105,3 à 98,3, tandis que les ventes au détail ont chuté de -0,9 % en janvier. Le taux d’intérêt 10 ans américain a ainsi baissé de 33pb à 4.21%, malgré un rebond des anticipations d’inflation à 1 an et 5 ans. Entre risques haussiers pour l’inflation et baissiers pour la croissance, la FED demeure toujours prudente sur l’orientation future de ses taux directeurs.

En zone Euro, les minutes de la BCE confirment que le processus de désinflation est bien engagé. L’environnement économique reste dégradé et la BCE devrait poursuivre la baisse de ses taux directeurs, même si le taux final fait l’objet de débats entre les membres du conseil des gouverneurs, certains défendant que le taux neutre est proche du niveau actuel. Les taux d’intérêt 10 ans ont baissé de 5 et 6pb respectivement pour l’Allemagne et la France sur le mois.

Le marché du crédit demeure résilient face à une forte demande. En zone Euro, le secteur des bancaires est le plus performant, grâce à de bons résultats 2024, à la pentification de la courbe des taux, et à la consolidation en cours du secteur, en Espagne et en Italie.  Ainsi, l’indice ITRAXX des subordonnées financières se resserre de 5pb tandis que les indices HY et IG restent stables. Le marché primaire est particulièrement dynamique. Les nouvelles émissions obligataires continuent d’être largement sursouscrites, avec des primes d’émission souvent réduites à zéro.